Le congé de maternité : Comment bien s’y préparer ?
Avoir un enfant, c’est un véritable tourbillon d’émotions. C’est beau, c’est intense… et, oui, c’est aussi un peu effrayant parfois. En tant que maman, je sais à quel point cette période peut être remplie de moments magiques, mais aussi de doutes. La dernière chose que tu veux, c’est que le stress financier vienne ternir le bonheur d’attendre un enfant.
Un congé de maternité, ça bouleverse les finances, c’est inévitable. Et je ne te dis pas ça juste parce que je l’ai vécu moi-même. Beaucoup de femmes que j’accompagne dans le Programme Liberté Financière m’ont confié s’être retrouvées dans une situation délicate faute de préparation. Pourtant, avec un peu d’anticipation, tu peux aborder cette période avec confiance et sérénité.
Voici 5 étapes concrètes pour t’aider, illustrées par l’histoire de Vanessa.
1. Répartir les dépenses de manière équitable
Avant son congé, Vanessa et son conjoint gagnaient chacun 3 000 $ par mois. Ils partageaient leurs dépenses communes 50/50, soit 1 500 $ chacun. Mais avec son congé de maternité, Vanessa recevra 2 000 $ par mois grâce aux prestations du RQAP, réduisant leurs revenus familiaux à 5 000 $. Mais le quotidien, lui, ne ralentit pas...
🤔 La question : Est-ce que Vanessa devrait se sentir coupable de demander à son conjoint d’ajuster la répartition des dépenses?
👉 La réponse : Absolument pas ! Répartir les dépenses au prorata des revenus est une approche juste et équilibrée, surtout si son conjoint continue de travailler à temps plein. Avoir un enfant, c’est une aventure d’équipe, et ce genre de conversation est la clé pour préserver l’harmonie dans le couple.
💪 Passe à l’action : Planifiez une money date ensemble pour revoir vos revenus respectifs et discuter ouvertement de la gestion des dépenses communes et de la façon dont vous voulez gérer votre budget.
2. Ajuster l’épargne équitablement
Vanessa et son conjoint ont toujours contribué équitablement à leur fonds d’urgence et à leurs REER. Mais avec la baisse de revenus de Vanessa, ils doivent repenser leurs priorités.
🤔 La question : Vanessa doit-elle arrêter de cotiser à son épargne personnelle pour privilégier les dépenses courantes ?
👉 La réponse : Si Vanessa ne cotise pas à son REER par manque de fonds alors que son conjoint, lui, perçoit toujours un salaire stable et cotise le même montant qu’à l’habitude, la différence va paraître au long terme. Pour leurs objectifs à long terme, le conjoint de Vanessa a accepté de l'aider en contribuant un petit montant dans ses REER.
💪 Passe à l’action : Discute avec ton ou ta partenaire pour identifier vos priorités d’épargne et répartir les contributions selon vos capacités actuelles.
3. Investir dans l’avenir de ton enfant (et le tien)
Dès qu’ils recevront le numéro d’assurance sociale de leur enfant, Vanessa et son conjoint prévoient ouvrir un REEE (Régime enregistré d’épargne-études). Mais entre les nouvelles dépenses liées au bébé et la baisse de revenus, ils veulent s’assurer de ne pas trop se mettre de pression.
🤔 La question : Est-ce que Vanessa peut commencer à épargner pour l’éducation de son enfant malgré sa baisse de revenus ?
👉 La réponse : Même un petit montant fait une grande différence. Par exemple, s’ils cotisent 100 $ par mois à deux, le gouvernement ajoutera 30 $, ce qui maximise leur effort.
💪 Passe à l’action : Planifie une visite à ton institution financière pour ouvrir un REEE dès que possible. Détermine un montant réaliste à cotiser et profite des subventions gouvernementales pour maximiser ton épargne pour l’éducation.
4. Créer un fonds d’urgence
Un bébé, c’est beaucoup de bonheur… mais aussi des imprévus. Vanessa n’avait pas anticipé l’envie de cafés hebdomadaires avec une amie ou les dépenses en ligne qui se sont accumulées.
🤔 La question : Est-ce que Vanessa peut se permettre ces petites sorties et dépenses sans culpabiliser, même si elle fait un moins gros salaire ?
👉 La réponse : Dépenser plus que ce qu’on gagne peut être une source de stress, mais se priver totalement n’est pas idéal non plus. Grâce à des dépôts automatiques de 25 $ par semaine avant son congé, Vanessa a réussi à se constituer un fonds d’urgence couvrant 3 mois de dépenses.
💪 Passe à l’action : Comme Vanessa, commence petit. Programme des dépôts automatiques vers un compte épargne dès que tu sais que tu es enceinte, même pour un petit montant. Chaque dollar mis de côté est un pas de plus vers la sérénité durant cette période intense.
4. Communiquer régulièrement avec ton ou ta partenaire
Depuis le début de sa grossesse, Vanessa a remarqué que les conversations sur les finances deviennent plus fréquentes, mais aussi plus stressantes. Avec les nouvelles dépenses à venir et l’ajustement des revenus, elle sait que maintenir une bonne communication avec son conjoint est essentiel pour garder leur équipe solide.
🤔 La question : Comment Vanessa peut-elle discuter des finances avec son conjoint sans que cela ne devienne une source de tension ?
👉 La réponse : Une fois par mois, ils prennent un moment pour ajuster leur budget, discuter des dépenses à venir, et aligner leurs priorités. Cela leur permet d’anticiper les défis et de rester connectés sur leurs objectifs communs.
💪 Passe à l’action : Planifiez une soirée par mois pour discuter de vos finances. Ajoutez une touche agréable—un bon café ou une musique apaisante—et transformez cette discussion en un moment d’équipe. Voyez-le comme une bonne pratique pour ce qui s’en vient !