Pourquoi devenir propriétaire n'est PAS essentiel à ton succès financier.
As-tu déjà ressenti cette pression de devoir devenir propriétaire pour sentir que tu « réussis » dans la vie ? Beaucoup d'entre nous grandissent en croyant que la maison avec la petite clôture blanche est l’ultime symbole de succès financier. Mais, laisse-moi te dire une chose : ce n'est pas une obligation. En fait, devenir propriétaire n’est peut-être pas ce qu’il te faut pour atteindre la liberté financière que tu cherches.
Prenons un instant pour décortiquer ça ensemble.
Imaginons l’histoire fictive de Sarah, une jeune femme de 35 ans. Autour d’elle, plusieurs de ses amies ont acheté une maison, et lui disent que c’est « l’investissement d’une vie », qu’elle devrait faire le saut le plus tôt possible si elle le peut. Mais Sarah n’est pas certaine qu’elle en a les moyens. L’immobilier, avec les taux d’intérêt élevés, la mise de fonds de 20% et les coûts d’entretien la stresse. Pourtant, son amie Julie fait exactement le même salaire qu’elle et vient d’acheter une maison, alors pourquoi pas elle ?
Pas évident, hein ? Si j’étais Sarah, je prendrais une pause et je considérerais les choses sous un autre angle. Est-ce que devenir propriétaire est vraiment l’accomplissement ultime de la réussite financière ? Pas nécessairement.
Les frais d’une propriété versus d’une location
Julie, l’amie de Sarah, lui a confié les frais hypothécaires qu’elle doit assumer à tous les mois. Sans compter les taxes scolaires, les assurances et les frais d’entretien, Julie paye environ 2 800 $ par mois pour sa maison.
Sarah, quant à elle, loue un bel appartement de deux chambres de la même valeur que la maison de Julie dans le même quartier de Montréal pour 1 800 $ par mois, soit 1000$ de moins que ce que son amie Julie paye pour son logement. Contrairement à Julie, elle n'a pas eu à payer de frais de notaire, ni de taxe de bienvenue, et n’a aucune réparations à prévoir à son budget.
Le potentiel d’épargne
En réalisant qu’elle avait 1 000 $ par mois de plus que Julie, Sarah a décidé d’investir cet argent intelligemment. Elle a décidé de placer une partie dans un CELI où elle peut profiter d’un rendement annuel autour de 3 à 4 % et où ses gains sont à l’abri de l’impôt. Sarah réalise que même si elle ne devient pas propriétaire tout de suite, si elle continue d’épargner 1 000 $ par mois pendant 10 ans, elle pourrait se retrouver avec environ 148 000 $ dans son compte. Grâce aux intérêts composés, ses économies lui rapporteront de l'argent, et cet argent générera à son tour des intérêts, ce qui fait que son épargne grandira de plus en plus vite avec le temps.
Pendant ce temps, Julie accumule elle aussi de la valeur grâce à l’épargne forcée. C’est-à-dire qu’à chaque mois, en étant obligée de rembourser une partie de son hypothèque, elle place de l’argent dans sa maison au lieu de la placer dans un compte d’épargne. Comme Julie sait qu’elle n’a pas la discipline d’épargne de son amie Sarah, elle n’épargnerait jamais autant si elle n’était pas forcée de payer son hypothèque à tous les mois. Cependant, seulement une partie du 2 800$ sert à augmenter la valeur de sa maison, et l’autre, à rembourser les frais d’intérêt de son prêt.
Flexibilité versus stabilité
En louant, Sarah se sent libre de partir à tout moment et n’a pas l’engagement financier qu’impose un prêt hypothécaire. Elle peut déménager facilement si elle souhaite changer de quartier, de style de vie ou de carrière, partir en voyage pour plusieurs mois ou même décider de prendre un congé sabbatique pour explorer de nouveaux horizons si elle gère bien son argent.
De son côté, Julie apprécie la stabilité que lui procure sa maison. Elle aime passer du temps à l’entretenir et elle sait qu’elle pourra élever sa petite famille dans un endroit qui prendra de la valeur au cours des prochaines années.
En conclusion : le vrai succès financier est personnel
Ton succès financier ne doit pas être défini par la possession d’une maison. Peut-être que pour toi, il s'agit de voyager, de créer ta propre entreprise, ou simplement de vivre sans dettes qui est important. La propriété, même si elle est souvent présentée comme « le rêve », n’est pas la seule voie vers la prospérité financière. Pour certaines personnes, louer est un choix financier plus intelligent et plus aligné avec leurs objectifs de vie. Ce que je veux que tu retiennes, c’est que le succès financier est différent pour chacune d’entre nous. Même si en ce moment, tu n’as pas les moyens d’acheter une propriété, l'important est que tu prennes des décisions alignées avec tes priorités, tes aspirations et ton bien-être.
Un excellent premier pas pour réaliser tes rêves financiers est de t’éduquer et de t’outiller à travers le programme Liberté Financière. En quatre ans, nous avons accompagné plus de 1000 femmes qui sont toutes passé par les mêmes questionnements que toi. Nous les avons aidé à se concentrer sur ce qui comptait réellement pour elles, à prendre des décisions financières qui les ont amenées à se sentir épanouies personnellement et financièrement.
Alors… que tu restes locataire ou que tu deviennes propriétaire, à quoi ressemble le succès financier pour TOI et qu’attends-tu pour le concrétiser ?